vendredi 18 octobre 2013

Unité et diversité : fin de l'interview de L. Schlumberger



Fin de l'interview de Laurent Schlumberger, président de l’Église protestante unie de France, délégué à l'Assemblée du COE à Busan.

CSG : Comment résonnent pour vous les termes unité et diversité aujourd’hui et comment les articulez-vous ? 

LS : Ils résonnent d’abord comme un constat. C’est-à-dire que nous savons, et aujourd’hui encore plus qu’hier, que unité et diversité ne sont pas des vases communicants, plus de diversité signifiant moins d’unité ou le contraire. Ils fonctionnent plutôt comme les deux foyers d’une ellipse, l’important est de savoir les conjuguer. Ils résonnent ensuite comme un sujet de reconnaissance, unité et diversité, puisque nous venons de fêter la naissance de l’Eglise protestante unie, qui est à la fois un fruit à la fois de la diversité et de l’unité.

Donc c’est quelque chose que nous essayons de vivre à nouveaux frais dans notre Église, et puis ils fonctionnent comme un appel parce que c’est là, au fond, que le mouvement œcuménique doit continuer à s’avancer, en particulier dans le dialogue des Églises protestantes avec les Églises évangéliques et pentecôtistes, dans le dialogue avec les Églises orthodoxes et surtout – je dis surtout parce qu’en France, c’est la réalité la plus prégnante – dans le dialogue avec l’Église catholique. Je pense, je crois, je veux espérer que dans ce domaine de l’unité et de la diversité conjuguées, l’Église catholique fait du chemin comme nous aussi nous faisons du chemin. 

Réponse recueillie par Jane Stranz et Claire Sixt Gateuille

 photo AG COE à Porto Alegre, 2006, (c) COE

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