lundi 4 novembre 2013

Quelle Mission ?


La chorale de l'Eglise presbytérienne s'installe
Me voici partie pour une Église presbytérienne avec quelques francophones. C’est une Eglise composée d’environ 200 fidèles. Avec cependant 4 pasteurs à plein temps (excusez du peu), des locaux sur plusieurs niveaux, trois cultes tous les dimanches…
Voici une Eglise qui ne doute pas de sa croissance future.

Nous sommes à l’aise dans le déroulement liturgique même si on n’y comprend rien (tout est en coréen). Depuis le début de cette 10ème assemblée, il est utile d’aiguiser tous les sens : sentir, ressentir, voir (exercice difficile !)…Être Église avec les autres demande parfois de laisser un peu de ce que l’on croit être.
Une traduction en anglais de la prédication est projetée sur grand écran. C’est clair et sans détour : « la mission (comprise essentiellement comme le témoignage personnel) est un devoir et un privilège du chrétien et si nous ne sommes pas en mission, c’est un péché ».

Dina et la fille du pasteur qui traduisait du Coréen à l'anglais
« Combien de vos voisins avez-vous emmené ici depuis que vous êtes là ? ». Je me sens d’abord agressée par cette prédication. 
Mais à la réflexion, et dans le contexte qui est le mien, ne suis-je pas beaucoup trop préoccupée de justesse théologique plutôt que de mission ou de témoignage ? Certes, ce n’est pas la même chose et on a besoin d’« une bonne théologie », mais aussi d’« une théologie bonne », c’est-à-dire bonne pour les autres, témoigner de cette justice et cette paix venant de Dieu. Témoigner !
Même maladroitement, même en tâtonnant.
Dina Rajohns

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